L'exposition "Repositionnable" en partenariat avec l'IESA et la RATP - ligne 14, propose une réflexion artistique autour de ce qui est pour Serge Comte un concept clef. Il indique la possibilité d'une position multiple, d'une existence nomade, d'une adhésion au contexte comme d'un détachement souverain. "Repositionnable" comprend aussi le clonage, la multiplication du (presque) même. "Repositionnable" renversera le rôle du regardeur, habituellement dévolu au spectateur. C'est lui qui se sentira observé par ce qu'il s'attendrait plutôt à regarder. Ce qui domine finalement cette installation éclatée d'un bout à l'autre de Paris, c'est l'idée de déplacement virtuel de vitrine en vitrine. Le métro permet un déplacement aussi bien physique que mental, un "repositionnement" sans fin, comme ces milliers de passagers qui se suivent, puis se quittent pour enfin, par hasard, se recroiser à la prochaine station.
Et mon cul c’est du poulet ?