dimanche 26 février 2006

Crazy Jack sur digiBLAST

Crazy Jack sur digiBLAST


Crazy Jack, le jeu de plateau powered by disco music, sera prochainement disponible pour la console de jeu néerlandaise digiBLAST de NIKKO. De nouveaux levels plus simples et adaptés à la résolution ont été fait pour l'occasion. Je ne connais pas pour l'instant la date exacte de sortie, mais vous tiendrai au courant sur cette page.

C'est également avec une grande émotion que je vous montre le petit livret GBA-style qui sera livré avec. int13 prend des allures bien plus institutionnelles avec une vraie boite de jeux vendue en magasin ! C'est un sacré cap psychologique qui vient d'être passé et qui fera certainement plaisir aux créateurs du jeu : Moxica, Eric et Kalmindo.

Longue vie Ă  la digiBLAST :)

Livret Crazy Jack sur digiBLAST

samedi 25 février 2006

Que les choses soient bien claires

Je suis anéantie par cette nouvelle. Ce matin, deux de mes camarades, Mat et Estelle, m'avaient préparé chacun un gâteau d'anniversaire pour mes 24 ans. Sauf qu'hier, quand on en a parlé, je pensais qu'ils ne feraient pas de gâteau. Il faut dire que j'avais le concours de cookies en tête où je m'étais retrouvée seule à avoir fait quelque chose.

Jamais personne, sauf ma mère, ne m’avait préparé de gâteau, et j'ai loupé ça, car j'avais peur de ne pas en avoir. Quelle histoire débile cette histoire de gâteau !

Alors je vais passer la journée à faire des gâteaux, et je vais me petit-suicider aux gâteaux. Venez chez moi vers 18h bouffer des plâtrées de gâteaux, et si ça passe pas, on fera couler à l'aide d'un entonnoir. Une orgie, un gavage, un truc terrible.

Le pire c'est qu’il n’y aura même pas Mat, et je ne suis pas sûre qu'il y ait Estelle ! Donc je voulais quand même les remercier sur cette page. Merci pour votre gâteau, merci d'avoir créer cette psychose en moi qui fait que je vais être obsédée par les gâteaux toute la journée et que je vais en vomir pendant un mois. Vraiment, c'est touchant.

mercredi 22 février 2006

L'ivresse du pouvoir

Petite devinette : qu'est-ce qui attire un amas de 150 p'tits vieux d'en moyenne 70-80 ans au cinéma un mercredi après-midi ? Alors que certains se précipitent voir un dessin nanimé avec leur arrière-petit-chiard, les oubliés de leur progéniture optent pour une valeur sûre, le dernier Claude Chabrol.

Et ils ont raison ! Car le Chabrol millésimé 2006 n'est pas un Chabrol comme les autres, c'est un Chabrol original en plus d’être réussi. Fini la trente-six-millième histoire d'un bourgeois de province coincé entre ses principes vieillots et un tabou meurtrier, l'ivresse du pouvoir sort des thèmes habituel de Cloclo pour traiter d'une affaire judiciaire bien juteuse non sans rappeler le fiasco ELF.

N'essayer pourtant pas d'y voir un documentaire détaillé sur les principes de la corruption chez les grands comptes ou sur le passage de valise, le film reste évasif sur ces points (regardez plutôt le documentaire de Pierre Carles intitulé "Affaire en cours"). L'ivresse du pouvoir est plutôt une sorte de fresque psychologique visant à montrer la part humaine des protagonistes, qu'ils soient hommes de loi ou gros requins.

La morale est toute simple, mais efficace. Les juges d'instruction possèdent le pouvoir de rétablir un semblant de justice dans la société, mais quand ils arrivent à leur fin, ils sont souvent manipulés par un très gros poisson quasiment intouchable, sauf si lui même s'avère gênant pour un autre plus gros. Il n'y a ainsi pas de justice pour l'élite sociale, il n'y a que des erreurs de stratégie, des coups plus ou moins bien placés sur un jeu d'échec à l'échelle de notre planète.

En somme, l'ivresse du pouvoir est loin d'être complet du point de vue factuel, mais parfait dans ce qu'il veut nous raconter. Pour ceux qui connaissent un peu l'affaire ELF, c'est aussi un amusant jeu de piste où l'on peut essayer de deviner qui correspond à qui, même si « Toute ressemblance avec des personnages existants ou ayant existé ne serait que pure coïncidence ». Mais bien sûr…

l'ivresse du pouvoir

samedi 18 février 2006

Pari réussi pour les Wampas avec "Chirac en prison"

Avez-vous entendu parler du dernier single "Chirac en prison" ? Non ? Eh bien empressez-vous de le télécharger car vous n'aurez peut-être pas l'occasion de l'écouter à la radio ni à la télévision.

Didier Wampas explique lors de diverses émissions radio qu'il voulait tester si l'on pouvait parler de tout, en France. Cette sympathique ritournelle, ni diffamatoire, ni franchement méchante, en est le résultat. Elle traite apparemment d'un sujet beaucoup trop polémique pour passer sur nos ondes, à savoir, le fait d’évoquer, sans même accuser, le désir de voir Chirac en prison. Encore plus minable que la censure officielle et assumée, le single sera donc victime de l'autocensure inavouée de la plupart des radios et chaînes de télévision.

C’est ainsi que Oui FM se retrouve quasiment seul à diffuser « Chirac en prison ». Vous pouvez écouter l’interview et le single sur cette page, ou télécharger le mp3 de l'émission.



Il est amusant de constater que les arguments des médias sont sensiblement les même que pour l’affaire « Pas vu pas pris » de Pierre Carles. On parle d’audience, on accuse l’œuvre d’être tout simplement médiocre (comme s’il fallait faire de la qualité pour passer à la télé), mais on ne parle au grand jamais de censure.

Merci aux Wampas de nous rappeler avec humour que l'on vit bien dans un monde de merde :)

Les wampas et Chirac en prison


Chansons : mes dix favorites

Je relève un petit défi car il émane de mon pote Pierre, même s'il sait parfaitement ce que je pense des chain-blogs.

Voici les 10 chansons qui m'ont le plus marqué. Une chose amusante, je pense que l'on m'aurait posé la question il y a 5 ans, j'aurais à peu de chose près fait le même choix.

Il s'agit exclusivement de chanson française, mais s'il était question de musique tout court, la sélection aurait été complètement différente.


Boby Lapointe - sentimental bourreau
Depuis l'âge de 8 ans, une de mes chansons cultes.


Jacques Higelin - l'amour sans savoir ce que c'est
J'ai déliré dessus des après-midi entières pendant mon adolescence.


Philippe Katerine - moi mĂŞme
C'est un choix difficile parmi plusieurs chansons de Katerine (Copenhague, chanson des jours bénis).


Brigitte Fontaine - comme Ă  la radio
La plus belle des chansons de Brigitte Fontaine. Poésie et Free Jazz (Art Ensemble Of Chicago).


Les TĂŞtes Raides - guignol
Choix également très difficile entre plusieurs chansons des têtes raides (Tombée des nues, oublie cette chanson). C'est toujours un plaisir de les ré-écouter.


Polo - dans ma caravane
Encore un choix cornélien (PRP, les idiots importants, où es-tu mon pote). Polo est un ex du groupe de rock "Les satellites".


Claude Nougaro - paris mai
Certainement ma chanson favorite. Très bien chantée, très belle musique, beaucoup de force.


Boris vian - le petit commerce
Superbe chanson parmi la grandiose oeuvre de Boris Vian.


inconnu - Vivan Las Utopias
Je ne sais absolument pas qui a fait cette chanson, mais elle est réussie en tout point : musique et message.


François Béranger - Participe Présent
J'ai longtemps hésité entre Paris lumière et celle-ci. Je préfère les textes de Participe Présent à l'autre, mais Paris lumière est un inoubliable morceau de rock progressif d'environ 20 minutes.

Mais il y a des dizaines d'autres... Impossible de choisir parmi celles de Brassens, d'Anne Sylvestre (celles pour adulte), d'Arthur H, de Kent... Brigitte Fontaine, Boris Vian et Nougaro comptant pour double, bien évidemment. Rien que de réécouter toutes ces chansons, j'en ai la larme à l'oeil... Si vous avez d'autres trésors à me faire découvrir, n'hésitez pas.

lundi 6 février 2006

Lewis Trondheim dans le 20 minutes

C'est l'histoire d'un mec qui fait de la bédé pour les gens qui n'aiment pas la bédé. Je l'ai découvert en 1998-1999 grâce un vieille ami (salut à toi JLG) qui m'a prêté Moins d'un quart de seconde pour vivre. Pourtant pas très branchée bandes dessinées, j'ai dévoré l'ouvrage et me suis procurée tout ce qu'il avait déjà fait. Depuis, Moins d'un quart de seconde pour vivre est devenu mon cadeau d'anniversaire favori, mon "best-to-offer"(*). Je me lasse jamais de le relire !

trondheim Ă  AngoulĂŞme

Récompensé par le grand prix du festival d'Angoulême 2006, Lewis Trondheim est à présent sollicité par tous les médias. Mais c'est aussi l'histoire d'un mec qui déteste les journalistes, et qui leur fait bien sentir. Quand le 20 minutes, journal gratuit dont 80% des lecteurs ne parcourent que l'horoscope et le Sudoku, tente de lui sous-tirer une interview, ça donne ça :

Trondheim dans 20 minutes
Cliquez pour voir l'article en entier


Assez fendard non ? Maintenant que vous cernez un poil le personnage, laissez-vous tenter par ma petite sélection. Je n'ai volontairement pas mis ses BD parues chez Dargaud, je les trouve nettement moins drôle. A noter que pour ceux qui ne connaissent pas ; la plupart des bonnes bédés concept sont chez l'Association. Tout n'est pas au top, ya du bien chiant, ya du bien nul, mais ya aussi du Johann Sfar (je le présenterais certainement dans un autre billet).

Commençons par le fameux Moins d'un quart de seconde pour vivre. Déjà, je suis une adoratrice des digressions OuLiPienne (ouvroir à littérature potentielle) initiées par Raymond Queneau et François Le Lyonnais en 60. J'ai même crée mon propre Ou-x-po à l'âge de 13 ans ! l'OuLiTraMuPo (l'ouvrage à Littérature Traduite en Musique Potentielle). Un Ou-X-Po complètement naze et parfaitement inutile. Bref, Moins d'un quart de seconde pour vivre est une oeuvre OuBaPienne terriblement drôle. L'auteur joue de 8 cases identiques répétées à travers l'album et ne change que les bulles. Il construit ainsi une histoire fascinante mêlant un rocher question, un gars demi-enterré sous la terre et un crapaud blasé.

Trondheim - Moins d'un quart de seconde pour vivre
Moins d'un quart de seconde pour vivre, avec J-C. Menu, L'Association, 1990

Deuxième choix (par ordre de préférence), Gare Centrale. On se croit plongé dans un rêve, avec toutes les frustrations, blocages, non-sens, boucles, propre à nos délires de gros dormeurs. Les gens disparaissent précipitamment, les quais sont inaccessibles, les haut-parleurs assourdissent les passants et s'arrêtent net à chaque fois qu'une destination va être prononcée. Le coup de crayon de Duffour "à la Eisher" y est pour beaucoup dans la réussite de la BD.

Trondheim - Gare centrale
Gare centrale, avec J-P. Duffour, L'Association, 2001

Désoeuvré est paru l'année dernière sur lemonde.fr. Via ce récit autobiographique, l'auteur nous livre ses problèmes existentiels sur son métier d'auteur de BD. Je ne sais pourquoi, mais souvent les oeuvres les plus intéressantes (à mon goût) sont celles qui parlent de l'oeuvre. Comme un film sur les cinéastes ou l'écriture d'un scénario, où un poème sur la panne de la feuille blanche.

Trondheim - Désoeuvré
Désoeuvré, L'Association, 2005

Pour la route... Une dernière petite BD minimaliste très réussie, Mister O. Simple, mais efficace.


Mister O, Delcourt, 2002

(*) J'pense que ce genre de propos doit le déprimer au plus haut point, donc j'en rajoute une couche, huhu :)

dimanche 5 février 2006

Karl Four a encore frappé

A lire absolument : le récit d'un ex agent de sécurité qui s'est fait couillonner pendant plusieurs années par ses supérieurs de chez Carrefour. Entre espionnage, fausses preuves et traque de syndicalistes, le mecton a plus balancé que n'importe quel capo à Treblinka. Ça vaut son pesant de pirouettes et cacahouètes, foi de zigomar.

J'étais passé à côté sur Radical Chic, donc merci à l'e-consultant pour la news.

raaaaaaaaah !
Un lien bonux : (oldies but goodies)

Exalead : une alternative sérieuse à Google (non mais vraiment)

exalead

Exalead n’est pas tout nouveau mais comme il déboîte sévère, il est impératif de rappeler son existence. Derrière ce nom tout sauf bandant – un savant couplage entre nom de médicament et SSII prétentieuse – se cache un moteur de recherche tout à fait intéressant.

Les résultats de vos requêtes affichent en plus du traditionnel descriptif :
  • une capture d’écran Ă  la icerocket,
  • des termes associĂ©s au mot clef saisi (exemple : pocket pc games --> pda games, freeware pocket pc, et tout l’toutim),
  • la localisation des sites pour isoler les rĂ©sultats par pays,
  • de mĂŞme pour la langue du document,
  • le type de document recherchĂ© (PDF TXT DOC XLS RTF PPT),
  • le tri des documents audio, vidĂ©o, ou flux RSS,
  • une recherche Ă  l’intĂ©rieur des rĂ©sultats,
  • une recherche phonĂ©tique.

On peut facilement imaginer en lisant tout cela qu’il s’agit d’une parfaite usine à gaz dont on ne comprend rien. Bien au contraire cher ami, ce qu’il y a de bouleversant dans cet outil issu de la recherche française c’est que tout est simple et intuitif. Aucun apprentissage particulier n’est nécessaire car tout est formidablement agencé.

La vitesse d’affichage est de plus excellente, à l’image de son concurrent Google mais avec pléthore d’informations supplémentaires. La page d’accueil est également personnalisable grâce à l’ajout de favoris, et l’on peut dire que le tout est cosmétiquement potable. Un détail qui a son importance, il est entièrement sans pub : ni ad-words, ni bandeau. Autant dire qu’il s’agit là de la découverte du mois, si ce n’est plus. Exalead remplace désormais avantageusement Google sur ma page d’accueil, et il est fort à parier que beaucoup de gens feront de même dans les mois à venir.

exalead

dimanche 29 janvier 2006

Good night and good luck

Quoi de plus sympathique qu'une dernière séance à l'UGC Ciné-Cité un samedi soir. Se rendre tout frétillant dans une petite salle vide, apprécier une bonne toile, en sortir réjouit par l'intelligence du propos, délecter une bonne binouze au Globe avant qu'il ne ferme... Il est de ces petits plaisirs dont on se souvient une vie entière. Mais voilà, le destin en a voulu autrement et on ne m'y reprendra pas deux fois. Je sais pourtant que le rhum, et a fortiori celui de Guyane dénommé "La Belle Cabresse" a des effets léthargiques sur ma petite personne. Il n'a suffit que d'un pauv' petit verre de ce nectar pour tomber dans les vapes dès les teasers des films à venir.

Le drame, c'est que ce film est particulièrement bon ! Il s'agit d'une critique cinglante du maccarthysme. Vous savez, ce phénomène après guerre élaboré par le président Truman et appuyé par le sénateur Mc Carthy visant à dénoncer les citoyens américains qui auraient de près ou de loin un côté anarco-bolchévique, crypto-stalinien, ou un air un peu "tsoin-tsoin" - car tous les pédés sont des rouges, c'est bien connu. Bref, le film traite de la chasse aux sorcières opérée dans l'appareil d'état des années 50 et le soudain silence des médias quand il s'agit de dénoncer les vrais problèmes de société. En 1h33, injectez-vous une dose de documentaire historique et un concentré de critique du journalisme (toujours d'actualité) via ce cocktail un poil trop arrosé car très très bavard.

Ce deuxième film de Georges Clooney en tant que réalisateur ne manque donc pas de finesse. Le propos est bien appuyé, mais ne glisse jamais vers le moralisme ou le grand spectacle : il reste factuel. Il faut dire que Cloocloo (ça sonne zarb hein ?) connaît bien le sujet puisqu'il a lui même suivi des études de journalisme et que son père était dans la profession. Il faut donc s'attendre à un peu plus de contenu que dans un film de Spielberg ou Burton pour ne citer que les plus vendus (à tous les degrés). Mais il est fort conseillé de boire un p'tit caflard avant de s’engouffrer dans la salle noire sous peine de mélanger - comme moi - un TP sur les routeurs Cisco en plein discours d'hommage au journaliste Murrow. "Pour rester crédible et avoir un minimum de déontologie en tant que journaliste, il faut passer par le protocole de routage Eigrp et ne pas oublier de bien configurer le bande passante via la commande Bandwidth sur les ports DTE et DCE, afin d'optimiser le douloureux chemin vers la vérité".

Dernière chose, quand est-ce qu'ils se décideront à détourer les sous-titres de noir, non de dieu. Un film en VO et en noir et blanc, c'est déjà bien hard à regarder après une semaine de 6 jours. Mais quand en plus on ne lit pas un quart des sous-titres (un film en N&B jouant souvent sur la lumière) très intelligemment inscrits en blanc, ça fait beaucoup pour une alcoolique comme moi.

good night and good luck

vendredi 27 janvier 2006

Gp2x part two, développement en cours

Après deux mois d'attente, Fedex nous a livré vendredi midi notre tant rêvé gp2x. Steph a bossé comme un fou depuis, et uEngine (notre librairie multi-plateforme maison) est déjà quasi opérationnel. Le Deluxe Arcade Pack devrait donc être très rapidement disponible à la vente ! Il est temps de vous livrer mes premières impressions sur cette console de jeux coréenne très atypique.

Ce qui marque en premier lieu sur la gp2x c'est son séduisant design. Et de ce côté, la gp2x ne déçoit pas d'un poil. Tant par son élégante robe noire moins salissante qu'une PSP ou un iPod Nano que par son form-factor idéal pour un petit PMP console de jeux. Le hardware est-il parfait pour autant ? Malheureusement non. Deux petites choses déçoivent dès les premières minutes. Le logement des piles crée une boursouflure très disgracieuse qui aurait pu être gommée si Gamepark Holdings c'était donné la peine d'intégrer une batterie Lithium Ion. Le deuxième élément, c'est le pad directionnel à gauche. D'aspect plus sympathique, il est à l'utilisation bien inférieur à celui de la GP32. D'une, il n'est pas analogique, de deux, sur la plupart des jeux, il répond particulièrement mal.

Suite à plusieurs essais, il semblerait qu'il soit possible de mieux tirer parti de ce PAD gauche en gérant de façon plus avantageuse les diagonales. Mais nous ne savons pas encore pour s'il est judicieux de l'utiliser à son maximum ou de privilégier les boutons de droite. Un autre élément très important pour ce type d'appareil, la qualité de l'écran. De ce point vu, vous ne serez pas déçu. Le rendu des couleurs est magnifique. Bien meilleur que sur nos Pocket PC et autres petites machines de poche présentes à la maison ! Quand au son, il ne fera pas mal vos petites oreilles ; le rendu est plutôt bon.

Mais venons-en à ce qui fâche... le software. Linux c'est bien, mais linux, c'est pas une formule miracle non plus ! Encore faut-il savoir l'implémenter correctement. Le temps de boot est très court pour un linux embedded, mais alors, qu'est-ce que ça plante ! Les logiciels de lecture vidéo et audio sont - je trouve - trop sommaire : à l'image d'un PMP de sous-marque. L'UI quand à elle, est très dépouillé et fonctionnelle, même s'il persiste des problèmes d'ergonomie comme l'assignation non linéaire des touches pour quitter les menus.

Vous ne remarquez pas un point commun avec une machine dont j'ai souvent fait l'éloge et la promotion par le passé ? Vous ne trouvez pas ? Il s'agit du Sharp Zaurus bien sûr. Jouant dans une autre gamme, tant au niveau hard que soft (Qtopia restera à jamais mon OS préféré pour PDA), le Zaurus a toujours pêché par son offre logicielle. Laisser une machine sans défense à la merci du développement amateur est toujours un pari risqué.

Quoi qu'il en soit, cette gp2x est une bonne surprise. Moins imposante qu'une Nintendo DS ou qu'une PSP, elle possède un atout majeur par rapport à ses deux concurrentes : la possibilité de l’utiliser en lecteur de stockage de masse USB sur carte SD lisant en natif MP3 et DIVX. Doté d'un vrai OS, son potentiel s’avère énorme, et l'on peut s'attendre à voir de nombreux logiciels GPL sortir régulièrement pour la console. Développeurs, si vous me lisez, à vos compilos !

gp2x
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